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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, avril 02, 2011

Ne sais pourquoi, tendance au vertige, ou aux vertiges successifs, donc journée cool, quelque cigares pas complètement fumés, petits tours éclairs dans la cour pour, appuyée au mur, souffler sur les bourgeons afin de les encourager, yeux écarquillés sur les textes qui s'affichaient sur l'écran,

fugitive tentation, puisque ce nouveau visage, installé pour un mois en face de ma douche, me disait que nous étions le 1er avril, d'en rester à ma lecture sans note, mais : 1) j'aimais et me sentais, dans la matinée, incapable de commenter, 2) je tiens avec acharnement à mes rites surtout s'ils sont un peu idiots... donc quelques lignes sur chaque échange, pertinentes ou non, alors qu'en fait, il est bien préférable, pour avoir accès à tous les billets, et en avoir un avant-goût, de suivre le regroupement par Pierre Ménard sur http://www.scoop.it/t/les-vases-communicants

Sandra Hinège http://www.liminaire.fr/spip.php?article1264 :

savoureuse dissertation sur les garagistes, les grands qui dédaignent le cambouis, et les automobilistes bricoleurs

« Ces derniers temps, des voix s’élèvent au sein de notre corporation pour redonner souffle au métier, des idées inconnues voient le jour, des expressions telles que « garage à ciel ouvert » ou « garagisme volant » bruissent dans les couloirs, et nous pourrions à coup sûr pencher vers ces nouveaux horizons si la profession ne passait son temps à se diviser sur les différentes techniques pour changer un pot d’échappement ou une courroie de distribution, ou bien dans la course à l’élection du meilleur garagiste de l’année. »

et

Pierre Ménard http://ruelles.wordpress.com/2011/03/31/rentre-a-temps-pierre-menard/

réagit à cette phrase « tu es quand même rentré à temps » entendue à son retour de Tokyo, juste avant le tremblement de terre et ce qui a suivi :

« Être rentré à temps. Sur le moment je ne suis pas rentré, je suis encore là-bas, et je n’admets pas qu’on me dise cela. »

un texte dense, beau.

Anita Navarette-Berbel http://www.fut-il.net/2011/04/hors-de-toute-attente-llegare-j-la.html

« Hors de toute attente llegaré / j'arriverai là. » poème, chant, strophes, dans les mots tourner, retrouver le souvenir

« Et plus loin dans mon souvenir, la nuit au square et plus tard le retour dans le train de Sabadell. Nous sommes maintenant spectateurs immobiles. J'ai répété le nom de cette compagnie de butô... »

et

Christophe Sanchez http://sauvageana.blogspot.com/2011/03/vases-communicants-avril-2011.html :

un reflet, dans la buée, et

« Deux vies qui se confrontent, contact et réaction, alchimie naissante d’un autre chemin. Croisées, elles se condensent en sensibilité troublante... »

Guillaume Vissac http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article897 :

un extrait du travail en cours « comment mâcher sa propre cravate », au début, avant la recherche d'un emploi, les jours avant le licenciement « bientôt les prud'hommes », avec son humour triste ou désespoir masqué

« Plusieurs fois par téléphone c’est arrivé, des voix, clients ou prestataires qui me disaient et si : et si votre boite coule, nous autres on ferait comment ? Et moi toujours répondre, avec un sourire amusé qu’enfin je vous rassure, on n’a pas l’intention de couler. C’était vrai. Est-ce que ça l’est encore ? »

et

Laurent Margantin http://www.fuirestunepulsion.net/spip.php?article958

beau texte sur, elle, de l'autre côté, discrète, invisible

« Moi dont on ne voyait pas le visage de l’autre côté, j’étais celle qui s’était soustraite à leurs regards, j’étais celle qui ne voulait pas qu’on la reconnaisse ni qu’on s’adresse à elle, j’étais celle dont la voix venait de trop loin pour qu’on l’associe à qui que ce soit. Quand à de rares instants ils me voyaient, ils m’appelaient la prisonnière, ignorant combien, heureuse de vivre de l’autre côté, j’étais libre de sourire à tout ce qui m’entourait, combien j’étais surtout libre de n’exister pour aucun d’entre eux dont les visages étaient chacun parcourus des mêmes grimaces. »

Joachim Séné http://blog.marcpautrel.com/post/2011/04/01/Il-n-y ,

dans un calme forcé, perdu entre souvenir et un futur incertain

« Tu cherches, tu remues, tu considères, tu rappelles, tu fomentes, tu déjantes, tu racontes mais à toi, tu ris mais à toi, tu fou-à-lier mais à toi en toi, le monde en toi s’infiltre en dehors de toi par cette brèche intérieure, cette fêlure que tu connais bien par laquelle ce monde d’en toi sort sans prudence.. »,

et

Marc Pautrel http://www.joachimsene.fr/txt/spip.php?article306 :

le tableau de Magritte : dans un monde de nuit, jour absent, parce que blanc, sans lumière, du Nord, de Belgique ou Hollande, la grande maison,

« pas de soleil, pas de lumière, seulement le blanc et le bleu. Partout au-dessous, en tout point de la terre, c’est la nuit. Le ciel est un ciel lumineux de printemps mais la terre est une immense mer obscure, plus opaque que de l’encre. »

et la description, l'examen de l'un des multiples exemplaires, une des multiples études du peintre pour cet « empire des lumières ».

Dominique Hasselmann http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2488

le surréalisme, par touches, impressions, la mort de Breton, les attaques, l'hôtel des grands-hommes, la vente

« La politique culturelle de l’époque, menée par Jean-Jacques Aillagon, actuel maître des cérémonies du Château de Versailles, avait déjà montré le bout de son oreille bleue : vendre au plus offrant, abattre le marteau des commissaires-priseurs sur la littérature et les arts subversifs et les transformer en reliques sonnantes et trébuchantes. « Te brader non », telle fut l’anagramme du nom d’André Breton inventée par Didier Daeninckx. »

mais les souvenirs, la vie des textes... et Aragon, les passages : lisez donc

et

François Bon http://dh68.wordpress.com/2011/04/01/surrealiste-defense/

le surréalisme : une vision de la ville, la déambulation, et choisir pour le projet d'écriture pendant une semaine dans un lieu, la Défense, l'arrogance des firmes et des tours, les cheminements

« Je reviens dans un mois à La Défense, mais ce sera, pendant une semaine pleine, pour en prendre les mots et les noms, capter les images, les trajets. Hier, au retour, pensée pour les surréalistes, qui nous ont laissé cette leçon manifeste : ne pas prévoir, s’en remettre aux pas, au hasard. Mais ne pas laisser à l’écart les pics hostiles de la ville, tels que les identifient, sur leurs blocs noirs ou verre, les noms dont ils sont si fiers, et nous repoussent sur le ciment commun. »

Michel Brosseau http://www.stephanebataillon.com/michel-brosseau-invite-du-site-pour-les-vases-communicants-davril/

texte (et sa lecture peut être écoutée), à partir d'un billet sur le blog de Stéphane Bataillon « why silence should be white ? » ,

« c’était trop de seul et la grande ville autour de soi,

c’était la tonalité du téléphone et la musique des touches, rituel d’un même rythme qu’on imprime,

c’était sonnerie et mots convenus qui défilent, se dire qu’il suffirait de raccrocher et puis basta !, »

et

la version de Stéphane Bataillon http://www.àchatperché.net/spip.php?article294 (cliquez à partir du précédent, je ne sais toujours pas faire un lien vers le chat perché)

le cri d'une femme dans le métro

« Mais pourquoi le silence devrait-il être blanc ?

Il n’est qu’en face à face il n’est même pas venu

Mais on peut essayer »

Franck Queyraud http://samdixneuf.wordpress.com/2011/04/01/ultima-irradieux-experts/

« écrire sur les catastrophes qui n’apprennent jamais rien aux hommes, les livres qui devraient servir de passerelles de sagesse, l’absence de débat sur le nucléaire, l’inconséquence de tout cela qui n’arrive pas sur le domaine politique pour faire changer les choses' » comme le rappelle son hôte

et les raconter, rythmées par les dates, de courtes phrases, comme une invocation

« Silence des médias.

Silence des élites pensantes.

Que sont devenus les hommes ? Silences… »

et

Samuel Dixneuf-Mocozet http://flaneriequotidienne.wordpress.com/category/vase-communicant/

pratique le mutisme, un grand blanc, mais, tout de même, introduit cela : «Ne pas écrirE » par des mots, par celui qui se tait, par celle qui regarde, par l'ordinateur tombé

« Il est là, le jour s’est levé, la tête basculée, un rayon de soleil, la bouche entr’ouverte, un chant plutôt joyeux, les paumes vers le ciel. L’ordinateur est tombé, je le ramasse, l’effleure, il se ravive. L’aube numérique clignote encore. »

Anne Savelli http://www.pendantleweekend.net/2011/03/vases-communicants-avril/

se souvient de Richard Widmark et qu'il a été son genre à 14 ans, et ma foi je serais d'accord si je n'étais pas juste un peu trop vieille pour que ce soit à cet âge et si je n'avais pas été un coeur d'artichaut

« Pourtant, ailleurs, à peine plus loin, à l’âge dit adulte (et merci à Swann de l’avoir inscrit au fond des mémoires), Mon genre / Pas mon genre / Pas mon genre mais si / Mon genre trop mon genre surtout n’y allons pas guident les vies, parfois. »

et

Piero Cohen-Hadria http://fenetresopenspace.blogspot.com/2011/04/apres-la-bataille-par-piero-cohen.html

se souvient des acteurs, mais surtout des réalisateurs aimés - et cela s'enchaîne comme lorsqu'on pense, pour soi, et qu'un acteur appelle un film, un autre, et le réalisateur, tel autre film, actrice etc... - et de son père, son père et le cinéma

« Alors, regardant passer les voitures décapotables, sur la place, devant nous, tout en évoquant Jean Renoir, ou Julien Duvivier ou encore Henry-Georges Clouzot et Pierre Fresnay, nous rions, et je me souviens de mon père au volant de sa 404 station-wagon grise, qui déclamait un dimanche matin, en souriant :

Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "»

Christine Jeanney http://semenoir.typepad.fr/semenoir/2011/04/christine-jeanney-tableau-vasescommunicants-avril-2011.html

devant choisir de parler d'un objet, a opté pour le mot tableau, et c'est une série de tableaux qui sont bien plus que des tableaux, souvenirs, mots

« tableau / des fleurs blanches amoureuses, mers calmes et chatoyantes, offrandes /compter les châteaux d’eau sur la voie rapide quand on se retrouve /un jour une ville apparue ses usines.. »

et

Maryse Hache http://tentatives.eklablog.fr/maryse-hache-dans-la-boite-et-je-m-endors-vase-communicant-d-avril-a3317037

opte pour la boite, une boite, la boite à pinceau de son père, et puis toute une litanie de boites, et comme Christine, il vaut mieux la lire

« dès lors il n'y aura plus moyen sinon visite en sommeil de porter secours à la terre des pères lycophron ou paul il dormira dormira toujours au sein de la terre et des pissenlits dans sa boîte définitive »

Claire Dutrait http://cafcom.free.fr/spip.php?article280 :

le bunker à Berlin

« Berlin je me souviens. Les cicatrices dans la ville, avec le plâtras de vert par-dessus le béton cassé. La bile en vertige et le goût amer au fond des dents devant la mascarade des belles barres de ver »

et

Jacques Bon http://www.urbain-trop-urbain.fr/Bunker/

un long souvenir de ce même bunker, de l'avoir vu, photographié, un écho, plus près des lieux de l'enfance, avec les fortifications de l'atlantique (pour moi les petits blockhaus des blancs-sablons), un voyage prévu

« Un prétexte s’il en fallait un, pour revenir dans la ville. Et peut-être aussi un moyen pour moi de retrouver Berlin, le nouveau Berlin, sans y chercher éternellement les traces du passé, et la poussière des souvenirs. Les hélicoptères de l’OTAN ont d’autres terrains à survoler. Le bunker existe toujours, avec son inscription. Il abrite un Musée des horreurs. Le lierre, ou la vigne-vierge l’habille, le gagne peu à peu. Il restera des siècles. Comme la base des sous-marins de Lorient, de La Rochelle. »

Cécile Portier http://lexildesmots.hautetfort.com/archive/2011/03/31/vases-communicants-cecile-portier.html

une rame de métro ou de RER, le retour du travail, un déluge, délire de chiffres, et j'aime ça.

« Et entre ces 114, combien de regards échangés? Combien?

Et si maintenant, entre ces deux stations, la rame s’arrêtait, au bout de combien de temps on entendrait le premier soupir d’exaspération? Qui lancerait la première réflexion sur le prix que ça coûte, un abonnement métro, et sur le temps qu’on y perd? »

et

Bertrand Redonnet http://petiteracine.over-blog.com/article-vases-communicants-avec-bertrand-redonnet-70697149.html

aligne une belle série d'aphorismes

« L’enfermement est plus supportable en prison que dans la rue. Disons que les choses y sont plus clairement énoncées. Mais on n’aime pas ça, les choses claires. C’est pour ça qu’on préfère nettement la rue. »

Isabelle Pariente-Butterlin http://www.lesmarges.net/files/7809bfe6d3e1be92173ba7f26ee8df46-1262.html :

monologue-rumination de Monsieur Z, qui aime bien les faits, parce qu'ils permettent d'être stables, qu'ils ponctuent, qu'ils permettent de vérifier qu'on est en vie

« Tiens, ça me rappelle de vieux souvenirs, tout ça. Je me souviens du registre que tenait mon père, il se remplissait des réservations au fur et à mesure de la saison, je le regardais, se noircir, se remplir, il me semblait que l'avenir prenait corps dans les registres, les agenda, les plannings,.. »

et

Jean Prod'hom http://yzabel2046.blogspot.com/2011/04/aurait-il-pu-en-etre-autrement-par-jean.html

se souvient d'avoir découvert les « maigres moyens dont je disposais pour changer le cours des choses. » enfant ou adolescent, après un match perdu par l'équipe locale, et décidé de se priver d'assister au suivant en sacrifice pour la victoire, et c'est merveilleusement disséqué.

« Je ne suis pas guéri. Je me surprends parfois à calculer les effets du sacrifice sur le réel, j’aurais pu si souvent infléchir le cours des choses. »

Christopher Selac http://www.frth.fr/quoi/vases-communicants/une-ballade-in-ou-bli-able,144

le récit d'une ballade inoubliable au bord du Cher, en groupe (jolie description dudit), moult choses et puis :

« Le site Internet doit bientôt être mis en ligne. Nicolas demande où est Clo­tilde, il l’aurait bien invité à boire un verre en ville, mais elle est déjà partie, elle a un autre événement à couvrir, pour l’édition du lendemain. »

et

Franck Thomas http://christopherselac.livreaucentre.fr/2011/04/01/vases-communicants-par-franck-thomas/

une aventure littéraire, une rencontre entre un éditeur à fuite d'eau et un poète

« Chacun repart la tête haute vers des affaires plus importantes
“

On m’attend.” dit l’éditeur


après le texto du plombier »

Morgan Riet http://jedelego.free.fr/plus.html

trois poèmes, un départ en vacances en voiture jaune

« Tout au long de la route,

la seule musique

du moteur,

citron aigu pressé

en continu dans nos cages

à miel... »

le cheval, le chemin

et

Vincent Motard-Avargues http://cheminsbattus.wordpress.com/2011/04/01/vincent-motard-avargues-2/

un beau poème, été, poussières, attente, crémation, urne

« les souvenirs se sont tus


comme aspirés par le vide


le silence


l’attente »

un peu avant treize heures, l'annonce en commentaire sur paumée avec les merveilleuses désinvolture et confiance des poètes (et grande tentation pour moi de l'ignorer, déjeuner, dormir, lire, mais scrupule alors information donnée sur twitter en espérant que quelqu'un le verra) d'un échange impromptu entre

Marlène Tissot http://l-oeil-bande.blogspot.com/2011/04/le-temps-en-suspens-de-marlene-tissot.html

« c’est jeudi soir, la marée humaine sur le parking du centre commercial, c’est la nuit qui vous prend sous son aile, c’est le début de quelque chose peut-être, c’est la vie. »

et

Murièle Modély http://monnuage.free.fr/

« la moiteur d'été coule 


roule entre mes deux seins


je suis fébrile et sage »

le plus bel échange, bien entendu, à partir de la phrase de Quignard que nous avions choisie «L’autre monde est là, dans l’eau obscure du miroir qui est découpée comme une porte sur l’autre monde. »

le beau développement de Benoît Vincent (ci-dessous) la nuit, l'inquiétude, le livre, l'écriture jusqu'aux vases communicants

« J'ouvre ton livre, à travers ce que je lis je te parle ; ma tête est pleine d'oreillers. & regarde mes yeux ; ils sont barré d'inquiétude, ils sont aveugles, ne percent rien, ne décrivent ni ne saisissent • rien. Ils lisent. »

et

mes petites phrases, au ras http://www.erohee.net/ail/chantier/brigitte-celerier-les-vases-communicants/

« Sans volonté, mon corps oublié se balance imperceptiblement, comme pour avancer sur une corde, vers cet autre monde deviné, avant qu’il ne s’efface. »

P.S. Dans le billet ci-dessous

9 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Encore une fois, vous nous gâtez. Quelles lectures vous avez faites là en passant en revue ces vases communicants du mois. Une garde une petite préférence pour les tableaux de Christine Jeanney et pour ce corps oublié de Brigitte Celerier ;-)

micheline a dit…

mettre des fleurs dans tous les coin du garage, des lumières sur les pages..
et les offrir.

JEA a dit…

Première photo : nous nous souvenons d'un merveilleux chapeau
porté vers les bords de l'eau...

D. Hasselmann a dit…

Un travail au point de croix, j'espère pas sous forme de calvaire, bravo une fois encore !

JB a dit…

Merci Brigitte pour cette revue, ça donne envie d'y revenir...

Anonyme a dit…

Belle belle page après abstinence(PC capricieux) Belle belle Dame à la "Chardin" soleil en ce jour Merci
Arlette

arlette a dit…

oups!! encore des fantaisies !!!de connexions

arlette a dit…

Désolée d'envahir ta page ....avec mon anonyme AA

joye a dit…

Mon dieu, brigetoun, en voyant ces résumés, on peut bien comprendre pourquoi tu as des vertiges ! C'est un boulot vertigineux que tu fais !!!