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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, septembre 03, 2011


Respecter les traditions, même récentes, même et surtout auto-créées, et parcourir les vases communicants, spécialement riches je trouve, de septembre, en tentant de les saisir et comprendre malgré tête dolente sur cou malade, indulgence requise (mais bien entendu il y a la super-tradition, celle qui vous facilite la lecture, le travail de Pierre Ménard http://www.scoop.it/t/les-vases-communicants )

savoureuses études de documents
des notes éparses à partir d'un document – mutation d'un ridicule dans un monde absurde
« Mutation du ridicule dans un monde absurde – Conclusion générale, page 666 – Extrait : Ainsi oserai-je affirmer, en matière de conclusion, et, dussé-je me répéter, sans crainte du ridicule puisque c’est désormais la chose au monde la mieux partagée – depuis que le bon sens repose aux cotés de Descartes [voir : le dictionnaire approximatif] – que ce qui nous est présenté comme réel puisque reflet de la réalité, ou du moins censé l’être, a inféré une logique inversion de nos comportements, de nos sens des valeurs les plus fondamentales, jusqu’à nous renvoyer face à notre propre caricature »
et
autre document reçu : un manuscrit en parti taché ce qui le rend lacunaire et son docte examen passablement réjouissant
« En ouvrant, dans la bibliothèque universitaire, cet ouvrage – « La Théologie et la Technologie des Média » – afin de poursuivre des études qui le passionnaient au plus au point, Edouard se souvint d’une jeune fille en costume d’arlequin, batifolant dans le jardin public, et, bien qu’il en émit le souhait lors de chaque circonstance le permettant, qu’il ne revit jamais. Il se perdit sur une double page représentant une publicité contemporaine à la Seconde Guerre mondiale, car, et j’en veux pour preuve le succès depuis une quarantaine d’années des bande-dessinées, les images plaisent beaucoup plus à l’œil du lecteur que les mots... »

la nuit – le théâtre
« laissez-nous tire la nuit » - un choeur, deux voix, superbe
« Nous les sans racine nous venons des extrémités cardinales de la ville des extrémités du jour nous venons les épaules chargées de tout et de rien, et dans nos mains et nos bras l’arbre- totem l’arbre vivant à l’écorce bleue bleue comme la grande avenue dans le soir »
et
dans la nuit du théâtre désert dans la ville, un très beau texte, tendu, personnel mais en harmonie de langue avec le blog du « jardin sauvage » d'Ana
« Tu ne sais pas, dans la nuit – disais-tu – où entrer en soi-même pour passer au travers du rêve et rejoindre le théâtre qu’est la représentation de la langue quand tu n’y tiens plus rien, quand les lignes de toutes paroles te traversent, comme te traverse l’ensemble de la ville quand tu marches. C’est une friction, tu dis. C’est une ligne,tu dis... »

une photo et deux textes
accepter l'invitation, retrouver chez eux l'amie essentielle :
« Mes cheveux au vent, mon pas s’accélère, je cours presque sur les cailloux qui peu à peu laissent la place au sable envahissant, je cours vers toi et enfin je t’aperçois, Dieu que tu es belle ! Bientôt le chemin s’élargit mes chaussures laissent un bruit sourd sur les planches de bois, je n’ai d’yeux que pour toi, enfin te voilà ! »
et
invitation à traverser, en attendant l'invitée
« Il fallait noter, cela, ces bouts de phrases presque parfaites qui surnagent au réveil, hélas, combien moins aboutis… Après la traversée du rêve, il s’éveilla en sursaut. Tâtonnant pour attraper le carnet et le crayon, il s’aperçut qu’il était déjà tard. Ce jour-là, il avait rendez-vous avec L. près de la cabane de Jo. Il n’y avait pas une minute à perdre. »

les oiseaux
l'oiseau métallique, lui et la nonne
« L'oiseau les regarde. Tourne la tête. Bat des ailes, encore. Musique de fête. L'oiseau monte sur son axe, tourne la tête, bat des ailes. Brouette. L’œil du poisson. Jambes en l'air, satin blanc. Roulades, rubans. » (la photo a refusé Picasa, tant pis)
et
l'aigle noir dans le cabinet de curiosité, dans :
« On marcherait là entre les couches d’un temps feuilleté qui ne seraient plus étanches les unes aux autres, qu’on traverserait en entrant simplement dans telle pièce ou dans cette autre, qu’on verrait demeurées telles que quand on restait simplement sur certain seuil à regarder un cabinet de curiosités laissé en l’état et à l’examen duquel on ne pouvait s’empêcher de penser que son propriétaire allait entrer par la petite porte du fond, la moustache alerte, le costume noir, un papillon multicolore épinglé dans une boîte à la main... » lecture impérative de la suite

silence
le silence qui finit toujours par s'installer, amenant la paix, amenant l'inquiétude quand il s'instale entre deux êtres
« Je ne veux, je ne peux pas rester trop longtemps dedans, seul oui, mais pas avec toi là à côté, avec tes yeux vagues qui ne disent plus ou qui disent trop sans paroles. Je ne veux pas glisser dedans, nous y enfermer, nous murer dans, nous perdre dans son interdit. »
et
les bruits du monde, les corps nu, la parole devenue onomatopées
« alors bruits. échos. hors. tympans ailleurs. "Nu, j'avance nu. Dépouillé de mon ombre. J'voulais pas être un nombre. Je le suis devenu.” me manques dès que tu tournes coin de rue. suis tes lianes. suis toi. Dire, pas dire. Tu ne sais pas dire... » et les passages en italiques sont hommage

le but et l'échec à la nuit
elle se demande où me faut-il aller ? Et d'autorité il prend son carnet
« Il y eut le crissement aiguisé de la plume sur le papier, et plus rien d’autre ne comptait, il y eut ce bruit fluide et généreux, elle n’en voyait pas la danse ni même le résultat mais peu importe, et la foule et les bruits du café fondirent jusqu’à disparaitre, envoutée, absorbée, elle entendait elle écoutait la musique du métal et de l’encre se mêlant au papier. Et plus rien d’autre n’existait. 

Puis il posa à plat devant elle la page qu’il venait de noircir. »
et
plaisir des mots, en phrases-poésie accompagnant une série de belles photos, comme celle-ci
« Clarté suspendue accrochée aux arbres, pour les faire chanter avec incidence, tout est découpé. »

le jardin pays de l'enfance
Maryse Hache http://www.xn--chatperch-p1a2i.net/spip/spip.php?article38&var_mode=calcul toujours son monde, le jardin, les mots délicats mais forts, mais là la remise en ordre autoritaire de la végétation libre de l'été
« le bruit creuse des nœuds de cris à pas pouvoir les défaire
l’un tient l’engin chutes de branches en feuilles l’autre les déplace froissement frottement des feuilles dans la traînée jusqu’au fond du jardin où entassement pour machine à broyer »
« et soudain le pioupiou d’une mésange
ouf le bruit a défait ses nœuds
ouf il reste des branches aux oiseaux »
et
le jardin terre d'enfance .. et puis « quand de temps en temps encore y descendre au jardin, et se souvenir de la quasi autarcie, du poulailler au fond et des clapiers à lapins, de la soupape que c’était le soir après l’usine, de retrouver la terre, retrouver ce que savoir faire,...»

à propos de mer
Danielle Masson http://camillephi.blogspot.com/2011/09/en-rade-de-sein.html trois poèmes sur Sein et deux qui se rencontrent au phare ou non
« Elle veut écrire encore et encore,
Mais les journées sont trop courtes,
Elle veut écrire encore et encore,
Mais les nuits sont trop courtes. »
et
cap sans retour – suivre tout de même avec Vautour celui qui interdit qu'on le suive
« Je ne crois pas au trésor, mais sait-on jamais... alors je cours et descend dans la grotte qui t'engloutit, le son de tes pas résonnent en contre-bas, une lisière d'ombres où tout pourrait s'inscrire...Je divague... »

à partir d'une phrase de Sherman Alexie : « À cet instant, si vous m’aviez ouvert le coeur, vous auriez vu dedans les fins squelettes blanchis d’un millier de saumons. »
beau poème sur la vieille à tête d'Apache, de l'autre côté de la vitre
« Elle cherche dans le carreau bleu

que d’une mine sans graphite

les cyprès griffonnent

de l’autre côté de la vitre.

Personne... »
et
la voisine rebouteuse et diseuse de bonne aventure, au centre du village, obligée de se limiter devant l'afflux des patients, sa lecture de l'avenir dans les pommes de terre, le jeune amoureux consultant, le poulet éventré : « Pétrifié, vulnérable, je l’étais, et si vous m’aviez ouvert le cœur à moi aussi, vous auriez vu les meutes de loups squelettiques qui me poursuivaient, la rivière débordante de poissons sans chair au milieu de laquelle je me débattais, prêt à mourir à la première des prophéties m’enjoignant d’abandonner tout espoir de séduire l’être aimé. » - et le déjeuner dominical avec le traditionnel poulet/pommes-frites

deux textes sur série photos (3 de chacun)
le souvenir qui reste tranquille, mais qui est là, qui peut se réveiller, et devient un besoin la chasse
« Violente et neuve, cette nostalgie de l’obscur et de l’effréné. Violente et neuve cette soif d’inextricable, et ce n’est pas le plaisir de l’écorchure des branches qui revient, c’est cela surtout, le soupçon que derrière le sombre il n’y ait que le sombre, encore et toujours, sans espoir de clairière. »
et tout faire pour y résister
et
marcher depuis la gare de Lisbonne ou autre
« C’est que j’aime marcher, mais chacun de mes pas me conduit, inévitablement, vers ma fin. La vie est un jeu aux règles qui à nous, humains, sont parfaitement déloyales : pourquoi continuer à jouer, et encore ? »
marcher jusqu'à ne plus pouvoir et se souvenir

cartes postales
Anne Savelli
la dernière carte postale envoyée, celle de Benoît Vincent, et puis les autres, regroupées, faisant lettres, etc..
« Des années sans doute que nous n’attendons plus devant nos boîtes à lettres, dans les halls d’entrée, grilles jardin portail SVP pas de publicité. Que nous ignorons l’heure de lahttp://www.erohee.net/ail/chantier/anne-savelli-boite-aux-lettres/ distribution, la silhouette du facteur, son visage, sa voix, s’il glisse dans les boîtes voisines autre chose que nos loyers et relances. Que prendre la clef, faire grincer les gonds ne font plus rien battre, ni veines ni tempes. Qu’on ne défaille plus, n’a plus la gorge sèche, ne remonte plus sans oser décacheter la lettre » et un beau développement sur cette expérience de ce mois d'août où nous lui en avons adressées
et
les cartes achetées, postées et la description des lieux, comme Brantes
«4. BRANTES
#Ventoux pleine gueule, on ne peut mieux. #Ventoux immense, imposant, version nord, falaises effrayantes, masse, masse.
#meme pas haut meme pas loin »
« Pourquoi je suis parti, ai écrit, ai posté tout ça ? Pour tout un tas de raisons.
La carte, c’est la raison. La raison que. La raison pour. Tout un tas de raisons c’est tout un tas de cartes, même pas-postées même pas-écrites. »

échange de photos et de textes
écrit à partir d'une photo de Christophe Grossi « l'ivresse des miroirs » et j'ai beaucoup aimé
« Des opales profondes balayent les 10 mois de pluie en Guyane, les réverbérations arc-en-ciel dans vos voix pourpres, pour que tremblent les vérités démodées, que fusionnent palais des glaces et labyrinthes en un grand carnaval cannibale où une mère ne reconnaîtrait pas les siens. Jusqu'à l'étouffement du dernier reflet gris ivre de couleurs. »
et
« le souvenir des marins à la table des vivants » (les titres suffiraient tant sont beaux)
un jardin, un table, une nappe cirée rouge, des harengs, au début c'était beau
« Mais le vent s'est levé à peine le repas terminé, un chien s'est mis à aboyer, un chat noir à marcher sur le toit. Il a fallu traverser le rideau de pluie et aller fermer le phare du bout du monde, rentrer le hamac. C'est à ce moment précis que les gens morts depuis longtemps se sont mis à rouvrir nos portes. Et les monstres sont revenus avec la tempête. Ce n'était pas le vin, ce n'était pas le sang mais les peurs sont revenues. Ce n'étaient que des moustaches de films des années cinquante et le couteau qui brillait mais un reste d'enfance est revenu avec les filets des pêcheurs... »

Josée Macotte http://samdixneuf.wordpress.com/2011/09/02/cles-de-l’apocalypse-vii/
clés de l'apocalypse : une langue toute biblique
« Depuis, j’ongle et je ris, j’ongle, je peau sous, arrachée. Je doigts devant le sang, je mots, je signet vers toi, j’énigme, je tonnerre. Et rire sous, arrachée, la bête tenue secrète. »
et
la nuit je mens (et mots qui se font écho)
« La nuit je mens et je mens à la nuit. Tu as chaud, peu importe la température, tu as chaud, tu t'en fous des faits, ce qui compte c'est ça, tu es seul, il fait nuit, et tu sues comme un porc qu'on emmène à l'abattage. Et je mens, jusqu'à l'étouffement. Ça tambourine, ça cogne là-dedans »

vif, alerte et mieux, un dialogue entre
« Nommer, désigner, lire à voix haute le nom des villes sur les panneaux, en faire une liste ouverte, poser sous chaque nom sa propre tessiture, ce que nous appartient, entre soi et la ville le lien, nommer, désigner et s’emparer des directions, fouiller en soi pour les tenir (car elles s’échappent), nommer, désigner, avaler. Et les questions seraient les lieux. »
et
Xavier Fisselier
« Alors, ne crois-tu pas que nous avons enfin compris? Nous les avons suivis, nous avons vus les lumières, nous avons entendus leurs sirènes mais nous n’y sommes jamais parvenu. Nous les avons arrachés, emmenés avec nous. Nous aussi nous voulions que cela soit beau. Oui, seulement beau. Nous aussi nous avons voulu brouiller les pistes, garder l’essentiel. Nous avons senti que cela n’allait pas droit. Les indices, les villes, leurs pancartes. Ne crois-tu pas que nous étions perdus et que l’on se perd encore… avec joie. »
je ne pense pas m'être trompée de voix

le livre emballé et qui le reste, par respect pour la dextérité des gestes du vendeur ou plutôt parce « que le livre doit rester emballé dans son épais papier marron parce qu’il reste ainsi secret et inaccessible, comme me le sont tant de livres de ma bibliothèque, dont certains occupent une part obscure et difficilement délimitable de ma mémoire » comme tant d'autres qui l'accompagnent
et
un beau poème : « malgré les âpres traversées de la nuit organique
« Pourtant
chaque matin
nous enlaçons l’air frais

Nous posons notre joue sur le souple oreiller du vent

et c’est notre manne

Chaque goutte de pluie est désir sur nos mains tendues"

jolies retrouvailles de deux soeurs
« Je la dévisage et pour la première fois, je vois poindre l’affaissement subtil des plis qui encadrent sa bouche. Peut-être à cause de la cantate un peu fausse.
Ou de ces ombres qui dessinent des nœuds sur nos joues trop tendues. »
et
« reprise » : « Il est temps de respirer en dehors du sable aqueux des vieilles bruines qui rentrent par le nez et font baver les narines. D'essuyer les peintures de leur grisaille de suie et de restaurer la lumière. Temps de sortir du cadre et de visiter les jupes fraîches de l'automne la main dans le sac et les bas de laine douce.. »

textes forts
dans le vacarme de la fête, nos mois dérisoires, croire pouvoir y retrouver une légèreté translucide
« Mais dans l’air du soir, et le vacarme des hauts-parleurs, dans les bouffées de fritures et d’odeurs sucrés, les filles sont maquillées, les hommes dissipent des nuages d’après-rasage dans les odeurs de friture et de sucre entêtantes, tout va bien, le moi social, pour quelques heures encore, tient bien les choses. Et peut rire à gorge déployée, de son rire le plus strident et le plus hystériques et agiter les bras et vomir de la bière »
et
« il n'y aurait qu'à partir » juste partir et laisser faire le chemin, être les embranchements, continuer,
« Du pont n’être que l’espace qui sépare les rives, la suspension dans le vide. La rive ne se rejoindrait jamais : n’être toujours qu’au milieu du pont. - » étendre le bord du monde réel jusqu »à ses propres limites, qui sont toujours devant

et l'étonnant, en si peu de temps, échange décidé vendredi en fin de journée entre
marche vers le phare, après une dispute, beauté du soir
« À son pied, comme déplacée, une algue en forme de tendon,
en forme de ligament,
à l’air d’épine dorsale.
Une algue-nerf, un réseau verdâtre, qui figurait deux-bras-deux-jambes. »
et
un texte se jouant de contraintes oulipiennes, sur la cafetière électrique, à savourer
« C'est l'histoire d'un fusible, fil ténu d'alliage métallique noyé dans une cartouche au sable, qui comptabilise la consommation électrique erratique de la résistance d'un moteur de percolateur et qui, à chaque assaut de courant réclamé par la commande d'un nouveau café, manque à deux doigts de se répandre en larmes de métal fondu.... »

distance
Jean (ci-dessous)
a confié à Paumée, l'histoire de Tristus, de son histoire avec sa tante, de son histoire après sa tante,
et de sa route jusqu'à
« Le monde avait une autre tête ce matin-là, cette fois les nuages je pouvais les toucher, il n’y avait rien entre eux et moi, plus de fenêtres, plus de portes, plus de murs. Il fallait que je parte. Que je parte n’importe où, que je m’arrache d’ici, de ce qu’on voulait faire de moi, de cette peau qui n’était pas la mienne.. »
et
ce qui pourrait rester d'une voix, trop têtue pour parler, concentrée sur
« Un tison qui reprend vie, timidement. Comme une petite lumière.. rend translucide ma descente.
Juste ça – précieux – l'aider à prendre toute la place – s'agripper - ne pas le laisser s'amincir, s'effacer – juste ça. »
mais pas mécontente, petiote, de ne pas participer, je pense, en octobre, et de me contenter de lire, ou d'essayer.
P.S. Et puis à neuf heures et quart suis tombée, par hasard, sur un échange annoncé nulle part, et dont je crains qu'il soit passé inaperçu, les vases clandestins du mois entre Justine Neubach (s'éteindre sur http://www.ecrivant.net/spip/spip.php?article216 ) et Anna Vittet (ne pas écrire la ville, que j'ai trouvé difficilement faute d'adresse sur http://justineneubach.fr/ ) je vous laisse lire


12 commentaires:

Jacques Bon a dit…

Merci pour cette revue toujours attendue et appréciée !

Pierre R Chantelois a dit…

Une revue toute en profondeur qui fait appel à l'intelligence du lecteur et à l'imagination des auteurs et des auteures. Nous bénéficions également de la patience et du talent de Brigetoun pour animer cette extraordinaire maifestation culturelle et littéraire.

Lautreje a dit…

merci Brigetoun ! Je reviendrai déguster pendant le We !

Anonyme a dit…

Régal à parcourir, merci Brigitte

JEA a dit…

les vases débordent, un fleuve s'évade, l'océan s'élargit
vous nous offrez une croisière

Michel Benoit a dit…

Mais quel jardin !
Un terreau pour ces vases.

micheline a dit…

à l'aurée de ma petite journée je vois bien qu'il me manque trop de vases pour toutes ces fleurs coupées

jeandler a dit…

des vases débordants
irrigant notre journée
Merci de cette mise-en-bouche
le jour ni la nuit ne seront trop longs pour assouvie nos envies

Justine Neubach a dit…

Merci de nous avoir fait une petite place de dernière minute, à Anna et moi !
Et bravo pour cet article : le temps qu'il a fallu y consacrer, l'envie qu'il donne d'en visiter chaque lien... N'ai pas encore tout lu (je suis une butineuse) mais je me régale, vraiment.

Brigetoun a dit…

navrée, pour bien parler de vos deux textes, qui le méritaient, il aurait fallu que je remette tout en ligne et pas eu le courage

Anonyme a dit…

toujours présente n'est-ce pas Brigitte... On aime ça, les traditions qu'on se fixe soi-même, et merci pour votre lecture attentive et bienveillante... PCH

joye a dit…

Je pense que c'est possible d'avoir trop de beauté. Impossible de savourer chacun, comme sentir plus de trois parfums à la fois.