commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, avril 09, 2012

Cloches, nuages, vent, lumière


C'était un jour de grandes circulation dans le ciel, de brusques bourrasques, d'accalmies, de nuages s'assoupissant, repartant.. et de léger frais sur les peaux.

C'était un jour de lumière dans le vert tendre comme coeur de laitue des hauts arbres, appliqué sur les grandes plages bleues.

C'était un jour de cloches fendant l'air - cristal sombre se propageant -, se répondant, circulant sur la ville.

C'était le jour où les cloches retrouvaient leurs abris dans les tours... mais sont-elles vraiment parties à Rome, je ne peux le certifier, je n'avais pas vérifié

Seules restaient muettes les laïques qui n'avaient pas voyagé.

Mais, voyageuses ou non, elles n'ont rien laissé tomber dans ma cour, au risque de la dure terre cuite, et je n'avais que pierre ou bois d'anciennes années, que ne pouvais m'assimiler.

Et, pour répondre au prunus de Dominique Hasselmann, en sa version sur ciel bleu du dimanche matin http://twitpic.com/9765eq, la glycine s'est voilée dans le contre-jour, a caché son tendre mauve, et un nuage a choisi cet instant pour courir au dessus.
Dépitée, et fouettée par une petite rafale, ai ouvert ma porte et suis rentrée.

10 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Mots et images forment une union indissociable. Une lecture agréable pour ce lendemain de Pâques. Et si les cloches étaient vraiment en route pour Rome...

Danielle Carlès a dit…

Grande circulation dans le ciel, de nuages, de laitue et de cloches. Et cette petite rafale impertinente !

Dominique Hasselmann a dit…

Le prunus parisien salue la glycine avignonnaise de jour ou de contre-jour !

jeandler a dit…

Il y a quelque chose qui cloche dans tout cela : parti ou pas, le printemps n'est pas là !

Michel Benoit a dit…

Notre dimanche de Pâques n'en était pas moins bien ensoleillé comme la plupart des années.

Brigetoun a dit…

oui le vent a fait le ménage

Gérard a dit…

temps temps arrive doucement à cloche-pied

Gérard a dit…

le printemps arrive doucement à cloche-pied

joye a dit…

Elles sont reviendues, mais sans avoir envoyé de carte postale ? OH !

chri a dit…

Je ne saurais dire pourquoi, mais pour moi la glycine c'est seulement pavillon de meulière et banlieue parisienne.