bleu layette
et blanc
un matin
d'hiver venté
quitter les
remparts
vers cet
angle où se joignent
le fleuve et
la Durance
petite salle
vide, puis de
moins en moins
en longue
attente
s'efforcer au
calme, au sourire sincère, lire Tablée de
Pierre Michon, et puis avant le second texte gagner le cabinet du
toubib pour un dialogue aimable posé sur lutte contenue et
souriante, faire mesurer, évaluer, mon souffle, en s'y reprenant et
re-reprenant à cause de mon envie de rire,
et
avec une ordonnance pour un scanner, sortir dans le froid et radieux
ciel, le bleu victorieux pour attendre un bus...
qui
me laisse à la porte Saint Michel... trébucher un peu mais beaucoup
moins qu'hier, pendant qu'intérieurement je danse... passer par le
marchand de légume de la rue des trois faucons pour éviter les
halles demain, allumer un cigare victorieux, l'éteindre parce que
carcasse aime pas... et puis laisser couler le reste du jour.
6 commentaires:
Le bleu hors les remparts n'est pas mal non plus
pas certaine qu'il persiste (mais des remparts il ne tient pas compte, il saute par dessus)
Tu souffles comme le vent hors remparts...
Menaces encore aujourdhui sur la rade
"Première de corvée", comme dirait notre poète national...
Belle photo prise depuis le taxi !
Arlette, le mistral a dû changer de lit… nous caresse à peine
(Avignon va ne plus mériter d'être nommée la ville du vent, une de ses étymologies)
Dominique, pour une fois la vitre ne dénaturait pas les couleurs… mais un peu floue tout de même
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